The Legendary Moonlight Sculptor
Akryong (Dragon Démoniaque) Kaybern
Volume 13, Chapitre 10
Partie 2
Weed décida immédiatement d’en savoir plus sur ses nouvelles compétences.
"Fenêtre de compétences. Skill info window. Communication par la Sculpture, Restauration de Sculpture !"
Weed avait déjà une Réputation élevée, et avec Flatterie et Aide Divine, la compétence n’était pas nécessaire. Apprendre était prioritaire.
Au départ, Weed était venu principalement pour apprendre.
La présence de sculptures inconnues qui lui parlaient continuellement, et les mots de la Déesse Freya l’avaient poussé à se rendre au Royaume des Nains.
La façon dont il avait coupé dans le bois en réalisant sa sculpture était pleine de doutes.
Ce n’était pas habituel venant de lui.
Mais ce que l’instructeur lui avait dit était inattendu.
"Que penses- tu de la gravure ? N’est ce pas le rêve de tout Sculpteur ?"
Weed, sans hésitation, avait une réponse simple à cette question.
'Argent, gloire, pouvoir, que dire d’autre ?'
Levant tout conflit qui aurait pu émerger de cette question, l’instructeur continua de parler sans attendre réellement de réponse.
"Le rêve de tout Sculpteur est de toujours rechercher la sculpture, réaliser de meilleures sculptures montre la pureté du cœur. Voilà les mots d’un sculpteur, n’est ce pas romantique ?”
"...."
"Eh bien… Quand l’heure sera venue, toi en tant que Sculpteur tu devras choisir le chemin que tu désire suivre."
"Un chemin à suivre ?"
"La Sculpture est un art plus noble plus difficile que les autres formes d’arts."
Weed en était déjà conscient.
La Sculpture. L’argent ne venait pas à celui dont l’art était épouvantable.
"Consacrer sa vie à la sculpture... ce n'est pas facile. Il est possible d’atteindre les sommets de la Sculpture, mais à ton niveau il ne t’es pas encore donné de les apercevoir."
Depuis qu’il avait atteint le niveau Avancé en Sculpture, le progression de la compétence avait énormément ralenti. De plus les compétences en lien avec la sculpture, comme Maîtrise de l’épée, Donner vie à une Sculpture, Transformation en Sculpture, n’avaient pas beaucoup évoluées non plus.
“Il est difficile de tout donner à la Sculpture. Tout arrêter maintenant serait démoralisant et après toutes ces épreuves, une récompense est de rigueur."
"Est-ce digne d'intérêt ?"
"La Maîtrise de la Sculpture est reconnue comme un art, et les nobles en sont friands. Si tu le peux, va rendre visite à un noble du Royaume des Hommes."
Weed était déjà Comte et cet indice ne lui était que peu utile.
"Jusqu’à présent, ce qui a été acquis par la Sculpture peut être utilisé dans d'autres domaines. Et il est possible ou non pour toi de choisir le chemin de la facilité. C’est une des éventualités. Mais tu peux aussi choisir de voir le bout de la Sculpture, et en attendant d’y arriver, tu devrais en profiter pour prendre ton temps."
"...."
"La Sculpture n’est pas difficile si tu apprécies l’art. Prends ton temps et savoure le, qui t’en blâmera ? Cela devrait alléger ton fardeau."
*Dring !*
Pendant longtemps, Weed n’était pas tiraillé.
'C’est toujours pareil.'
Sculpteur avait été choisi et plusieurs fois il aurait pu changer de carrière. Mais à chaque fois Weed avait continué la Sculpture.
Le fait qu’il se donnait de plus en plus à la Sculpture ne pouvait être nié.
Si une personne a des compétences artisanales élevées, il réalisera forcément de meilleures sculptures. Cependant, ce ne sont pas les détails des sculptures qui impressionnaient.
Les compétences devaient être insuffisantes.
Un ensemble de sculptures du niveau d’un enfant. L’augmentation de la fabrication l’a rendu maladroit, tout semblait différent de ce qu'il devait être.
Curieusement, les autres semblaient heureux de ses sculptures. On pouvait lire la joie sur leur visage.
Le plaisir, c’était la récompense des Sculpteurs. L’amour pour leurs sculptures et la liberté d’être soi pendant leur conception.
'Le visage tout sourire de ma sœur, les yeux plein d’amour de grand-mère… Voilà les moments ou j’étais heureux.'
Weed était récompensé par la joie que lui procurait son œuvre. C’était un bonheur pur !
Sculpter Seoyoon souriante.
Les moments ou elle avait peur, les fois ou elle était heureuse, c’est toutes ces choses qui avaient contribuées à la création d’une vraie sculpture.
Le risque de mourir gelé dans une tempête de neige, ce n’était rien en comparaison de la création de Bingryong.
Les Sculptures étaient les seules compagnons de voyage de Weed.
Les rêves douloureux. Ils devenaient réalité grâce à la sculpture.
Découvrir la vie au travers de la sculpture et de l’épée, voilà ce qui avait changé.
Ça lui donnait l’impression que la sculpture était facile.
Les Sculpteurs devaient rester proches et détaché des émotions des gens, mais néanmoins, les sculptures pouvaient prendre bien des formes.
La peur de l’échec était toujours dans la tête des sculpteurs, principalement sur les grandes réalisations, mais les bonnes sculptures permettaient de l’oublier.
Les Sculptures faites avec le cœur et l'âme.
Weed essayait d’oublier ce passé poétique, mais l’avenir de la sculpture s’ouvrait devant lui.
'Bon, pas génial le retour sur investissement jusqu’ici… Et s’il était possible de faire mieux, ça serait fatiguant, je vais continuer avec ce qu'on me propose.'
Weed parla.
"Je vais suivre la voie du Sculpteur Eternel."
* * *
- Salut, comment ça va ?
- C’est...
Zephyr était seul à Todeum et répondait à la question de Yurin par chuchotement.
Elle ne savait pas comment répondre, bien qu’elle soit tout juste connectée, même entre les deux murmures, un bonjour était échangé.
'Je sais, au moins le jour où Geomchi a été tué.'
Il était tellement triste qu'à la simple mention de Geomchi, son cœur devenait lourd et elle devait s'asseoir !
Cependant, la réponse était gentille, c’était indéniable.
Soudainement Yurin lui demanda, tout en étant dans la voiture.
- Où habites-tu ?
- Gangbuk. Pyeongchang.
- C’est où Pyeongchang ?
- C’est difficile à expliquer… Au nord de Bukhansan.
- Oh, t’as vie est dure. Est-ce que l’eau coule des robinets ? Est-ce que le bus passe chez toi ?
- .....
- Je t'achèterais un cake au riz et aux algues tout à l’heure.
Il était impossible de faire des cartes d’affaire avec Pyeongchang comme adresse, comme le village était considéré en montagne.
- Qu’est ce que tu penses faire une fois diplômé ?
- Quoi ?
- Il n’y a pas quelque chose que tu veux faire ?
- Ce que je veux faire c’est… Pas besoin de trop y penser. Mes parents vont vouloir que je reprenne l’affaire familiale. Pour l’instant c’est comme ça que ça se passe en tout cas.
- C’est quoi cette affaire familiale ?
- C’est Sung's .....
Zephyr hésitait à dire la vérité. Il n’avait jamais dit à personne de Royal Road comment était sa famille.
- C’est Sung Electronics ?
- Huh ? Mmm.
Sung’s Electronics était l’ancienne tenante du titre du plus gros chiffre d'affaires annuel mondial, elle était au centre d’un groupe composé de plusieurs sociétés.
'Il n’est pas faux de dire que je suis affilié à Sung Electronics.'
- Le Sung Electronics qui vend tout ce qui est électronique ? Ordinateurs, téléphones, robots de cuisine et autres ?
- Ou-Oui c’est ça.
- Heh ! Trop bien.
Zephyr avait rencontré un grand nombre de femmes, et il remarquait maintenant qu’elle n’était pas comme les autres.
'C’est une drôle de réaction.'
La surprise et l’admiration, mais d’une bonne manière.
Il entendit ensuite Yurin murmurer.
- Est-ce que tu peux venir chez moi ce soir ? Ne dit rien à mon frère… Aujourd’hui je vais faire une peinture pour mon frère.
Demanda Yurin d’une voix claire.
* * *
Choi Ji-Hoon était cardioplégique quand il vit la souffrance, son visage était hagard quand il traversa le quartier de Lee Hye Yeon en voiture.
"Qu'est ce qu’il se passe ?"
Une invitation pour aller chez une fille était toujours bien venue, mais avec Lee Hye Yeon comme adversaire, la situation était différente.
“Des conversations et de l’intimité, je vais jouer ma vie ce soir. Je dois tout donner ce soir…”
"A la vie à la mort. Il n'y a pas de place pour les excuses."
Choi Ji Hoon était obsédé par une myriade d’illusions et devait revenir sur terre.
L’endroit était facile à trouver grâce aux instructions simples de Hye Yeon.
Un peu à l’écart des routes et des magasins se trouvait une petite maison dans un coin isolé.
Le jardin était plein de fleurs et dans un coin se trouvaient des pots.
"Vraiment."
Choi Ji Hoon sourit.
"Cette maison dégage une bonne atmosphère."
Mais il ne se doutait de rien.
Lee Hye Yeon était à la cuisine, travaillant d’arrache pied pour la nettoyer.
"Aujourd’hui femme de ménage, et demain femme mariée. Cuisiner du Kimchi et des accompagnements pourra servir jusqu’à la mort."
Qu’il en soit ainsi, la vaisselle était faite tout comme la lessive, c’était les tâches quotidiennes de Lee Hyun.
La maison était sauvée.
Des années à livrer des journaux avaient aiguisé son sens de l’orientation. Pour une fois, la chance avait été avec eux et ils avaient trouvés une bonne maison.
Ding dong.
Choi Ji Hoon sonna et la porte s’ouvrit.
"Excusez moi."
C’était la première fois qu’il allait voir la maison d’une fille, secrètement son coeur battait la chamade. Il tenait des fleurs dans une main et une corbeille de fruits dans l’autre, en remerciement pour l’invitation.
*Wouaf !*
Un instant plus tard, le chien aboyait dans le jardin.
"Heog !"
Choi Ji Hoon faiblit et recula d’un pas.
"C’est quoi ce chien énorme.”
Le gros chien vient en courant, remuant la queue, léchant et se frottant à ses jambes.
Une démonstration excessive d’intimité.
Il réalisa par son comportement qu’il savait que c’était un invité.
"Entre."
Lee Hye Yeon, portant un t-shirt blanc sortit sur le porche modestement vétue. Une fois encore, Choi Ji Hoon resta courtois et amical.
"Boshin, détends toi."
Dès que Hye Yeon avait dit ça, le chien arrêta de remuer la queue et alla s’installer dans sa niche.
Choi Ji Hoon était agité, il tendit les fleurs et la corbeille de fruits.
"C’était bizarre de venir les mains vides, alors je t’ai ramené quelque chose."
"Merci."
Hye Yeon lui prit la corbeille de fruits et l’emmena à l’intérieur.
"Les fleurs ?"
"Pourquoi pas dans le porte parapluie…”
"....."
Lee Hye Yeon servit le repas et les accompagnements, constitués de nourriture bouillie dans de la sauce soja et d’autres assaisonnements.
"Bon appétit."
Arrivant à l’improviste, s’installant à une table déjà prête, Choi Ji Hoon prit sa cuillière.
"Ce n’est pas grand chose mais mange à t’as faim."
Manger à la maison était différent. Les accompagnements étaient soigneusement choisis pour ne pas être trop lourds à digérer.
Choi Ji Hoon fut frappé par le goût de la nourriture.
"Délicieux. C’est très bon.”
Ses mots n’étaient pas vides de sens, même le riz était délicieux. Tous les plats étaient meilleurs que dans un restaurant.
En une bouchée de riz, on avait l’impression de voler.
"Tu m’as préparé le repas, c’est donc à moi de faire la vaisselle."
"Non, c’est bon. Tu es un invité. Je vais faire la vaisselle. Reste ici, je reviens."
"Ici ?"
"Oui. Pourquoi ne t'installes-tu pas là-bas ?"
"......"
Choi Ji Hoon était intrigué alors que Hye Yeon pointait une porte ouverte.
Entrer dans la chambre d’une fille de 20 ans.
Papier peint rose, posters de célébrités, photos, voilà à quoi il s’attendait. Pourtant, la chambre était remplit d’étagères de livres, principalement scientifiques et médicaux, et au milieu de tout ça, des romans policiers.
«Le monde sera détruit avec 10 avancées technologiques»
«Anatomie Humaine»
«Invitation d’un sérial killer»
"Elle lit de très bons livres."
Même dans la langue des titres, Choi Ji Hoon ne pouvait pas simplement passer en lisant.
"Elle sera bientôt là… Qu’est ce que je fais ?"
La chambre d’Hye Yeon, elle était emprunte d’une atmosphère merveilleuse et intimidante, le rendant nerveux.
'Mais… Je n’arrive pas à la comprendre. Au moins les autres femmes que je rencontre se ressemblent.'
L’odeur de la chambre d’Hye Yeon était douce.
Elle étudiait avant qu’il n’arrive, des livres et des notes étaient étalées sur son bureau.
Elle arriva peu après, portant des outils comme un tournevis et un marteau.
"Tout va bien ? La télévision ne fonctionne pas bien, tu peux la réparer ?"
"Pardon ?"
"Tu as dit que tu travaillais chez Sung's Electronics. Tu peux la réparer ?"
"Sung...Electronics, oui, mais je ne crois pas pouvoir la réparer. Ce n’est pas parce que la Corée utilise des voitures qu’on peut en fabriquer."
Choi Ji Hoon, bien que décontenancé, démonta la télévision avec les outils et réussit à trouver la pièce défectueuse qui devait être réparée.
"Ah ! Et voilà l’image."
Choi Ji Hoon était nerveux, il essuya la sueur qui perlait sur son front.
C’était une vieille télévision, mais il n’en avait jamais démonté auparavant.
'Tout ça ne sera pas perdu.'
Choi Ji Hoon avait un grand sourire bloqué sur son visage.
'Maintenant il ne me reste qu’à attendre notre conversation intime.'
A cet instant, il se sentit redevable de Lee Hye Yeon alors qu’elle lui faisait un lumineux sourire, plein d’innocence et tout à fait naturel.
"Tu l’as vraiment réparé. Je suis épatée."
D’un geste théâtral, Choi Ji Hoon plaça une main sur son cœur.
"A l’avenir, si tu as besoin d’aide, demande-moi."
"Je peux vraiment faire ça ?"
"Bien Sûr."
"En fait, il y a peut être autre chose de cassé."
"...."
"Même les choses importées ? Je ne sais pas si tu peux réparer ces choses là..."
"Non. Montre moi."
Hye Yeon lui montra.
Cuisinière à gaz, four, ventilation, humidificateur d’air, aspirateur, téléphone, ordinateur, imprimante, écran, cassette, cuiseur à riz, bidet !
"Ça... tout ça ?"
"Non. Il y en a d’autres. Le frigo dans la cuisine aussi.”
"......"
"Tu peux les réparer ? Tu dois les emmener au dépôt ?"
Choi Ji Hoon secoua vivement la tête.
"Non. Je vais essayer."
Il commença par le plus simple, le téléphone.
Les vieilles pièces s'usent et finissent par être inutilisables, mais en général, les pièces ont tendance à se briser.
Après la réparation, elles avaient l'air d'avoir été achetées récemment, car une petite défaillance ne pouvait pas être détectée.
"Où as-tu trouvée tout ce matériel ?"
"C’est mon frère qui avait tout ça, il en a acheté certains et trouvé d’autres.”
"Je vois."
Les réparations étaient difficiles, mais Choi Ji Hoon était à l’aise car il pouvait discuter avec Hye Yeon qui était assise à ses côtés.
Merci pour la chap!
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